1. |
JOUR DE PLUIE
03:35
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JOUR DE PLUIE
Toi, tu voulais me voir courir
Mais moi, je ne pouvais que marcher
Et comment trouver les mots pour te dire
Marcher n'empêche pas d'arriver ?
Quand tu regardais l'horizon
Je voyais les nuages s'amonceler
Je sortais de ton champ de vision
J'entendais qu'au bout l'orage grondait
Jour de pluie
Coule l'eau sur moi
Me noyer surtout pas
Toi, tu voulais me voir réaliser
Tout ce que jamais pour moi tu n'aurais fait
J'aurais pu tout tenter, tout donner
Mais tout donner n'était pas encore assez
Quand je dessinais le futur
Tu fermais souvent les yeux pour rêver
Mais pour chaque pensée teintée d'azur
Combien perdues dans les brumes du passé
Jour de pluie
Coule l'eau sur moi
Me noyer surtout pas
Jour de pluie
Tombe l'eau du ciel
J'attendrai le soleil
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2. |
JE M'ENNUIE LOIN DE TOI
03:53
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JE M'ENNUIE LOIN DE TOI
Encore une nuit qui s'achève
J'éteins la radio du réveil
Je te cherche à côté de moi, tu n'es pas là
Il est six heures et je me lève
Je suis étourdis de sommeil
Seul assis devant mon café, j'ai un peu froid
Je m'ennuie loin de toi
Il me manque tes bras
Je m'ennuie loin de toi
Tu n'es plus contre moi
Il est l'heure de prendre la route
Difficile mais quoiqu'il m'en coûte
Travailler pour ne plus songer et oublier
Mes pensées sont à la déroute
Il me faudra du temps sans doute
Parait-il pour ne plus t'aimer, tout effacer
Je m'ennuie loin de toi
Il me manque tes bras
Je m'ennuie loin de toi
Tu n'es plus contre moi
Mes journées me semblent si longues
Comme un hiver qui se prolonge
Dites-moi comment donner un sens à ma vie ?
Alors vient le soir et je plonge
Dans mes questions les plus profondes
Que n'ai-je eu le courage de l'avoir choisie ?
Je m'ennuie loin de toi
Il me manque tes bras
Je m'ennuie loin de toi
Tu n'es plus contre moi
Je m'ennuie loin de toi ...
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3. |
SENTIR LA TERRE
04:09
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SENTIR LA TERRE
J’ai éteint ma télévision
Perdu toutes mes illusions
J’ai vu à l’autre bout du monde
Des enfants tombés sous les bombes
Coupé le son de la radio
J’en ai entendu un peu trop
Partout la misère et la guerre
Si l’homme veut vivre l’enfer
Moi je préfère jusqu’ici
Sentir la terre après l’orage
Le bruit du vent dans les feuillages
Le beau temps après les nuages
Le soleil chauffer ton visage
Défaire les nœuds de ton corsage
Marcher pieds nus sur le rivage
La mer rouler les coquillages
J’ai refermé tous les journaux
Finalement rien de nouveau
Affamer des millions de gens
Pour gagner toujours plus d’argent
J’ai fermé mes yeux pour rêver
Du parfum des fleurs en été
Pour combien de temps de l’air pur
Si l’homme détruit la nature ?
Moi je préfère jusqu’ici
Sentir la terre après l’orage
Le bruit du vent dans les feuillages
Le beau temps après les nuages
Le soleil chauffer ton visage
Défaire les nœuds de ton corsage
Main dans la main, nos promenades
La nature à l’état sauvage
Moi je préfère jusqu’ici
Sentir la terre après l’orage
Le bruit du vent dans les feuillages
Le beau temps après les nuages
Le soleil chauffer ton visage
Défaire les nœuds de ton corsage
Marcher pieds nus sur le rivage
La nature à l’état sauvage
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4. |
ONDES SUBTILES
03:47
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ONDES SUBTILES
Revoir la mer
Sentir son air
Un peu comme si c’était hier
Je me souviens
Ces petits riens
Dans le bruit des vagues côtières
Le cœur léger
Juste un baiser
Et nous naviguons au lointain
Plaisir, ivresse
Tout en caresses
Quand se dessine le matin
Corps en exil
Ondes subtiles
Je suis vivant
De tout ce qui me donne à croire
Que s’arrête le temps
Quand tout ne tient plus qu’à un souffle
Si contre quand nos peaux se touchent
Je suis conscient
De ne plus voir en moi ce que j’étais avant
Refaire le monde
Boire une blonde
Et refaire la route à l’envers
Soupirs et songes
Je vagabonde
Nos âmes sondent l’univers
Le tonnerre gronde
Terre féconde
Et soudain ma vision s’éclaire
Chaleur profonde
Elle m’inonde
Et j’en ressens tous les mystères
Corps en exil
Ondes subtiles
Je suis vivant
De tout ce qui me donne à croire
Que s’arrête le temps
Quand tout ne tient plus qu’à un souffle
Si contre quand nos peaux se touchent
Je suis conscient
De ne plus voir en moi ce que j’étais avant
Corps en exil
Ondes subtiles ...
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5. |
CORPS À CORPS
04:35
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CORPS À CORPS
Nos corps à corps en désaccord
Route dont j’ai perdu les nord
Solitude quand je m’endors
Je n’ai que le froid qui me mord
Me faudra t-il être plus fort ?
Gouffre dont je côtoie le bord
Qui serais-je si je m’en sors
Si tu n’es plus dans mon décor ?
J’ai l’âme qui flâne et s’envole
Noyé dans les vapeurs d’alcool
Je m’enivre et quitte le sol
Le monde grouille autour de moi
Mais je contemple ton absence
Si la terre crie de mille voix
Je n’entends plus que tes silences
Et quand on me parle de foi
Je leurs hurle mon incroyance
Mais quand la douleur me noie
Je prie pour que tout recommence
Nos corps à corps par habitude
Par oubli ou par lassitude
De la fin est-ce le prélude
Notre mort en toute quiétude ?
Je n’ai pas appris ton langage
Je n’ai que suivi ton sillage
Je n’ai pas compris tes secrets
Et le vent va tout emporter
J’ai l’âme qui flâne et s’envole
Noyé dans les vapeurs d’alcool
Je m’enivre et quitte le sol
Le monde grouille autour de moi
Mais je contemple ton absence
Si la terre crie de mille voix
Je n’entends plus que tes silences
Et quand on me parle de foi
Je leurs hurle mon incroyance
Mais quand la douleur me noie
Je prie pour que tout recommence
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6. |
BATEAU BLANC
05:01
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BATEAU BLANC
Qui aurait pu dire qu’avec le temps
Nous cesserions un jour d’être amants
De cet amour là que l’on ne vit qu’une fois
Qui aujourd’hui vole en éclats
Qui aurait pu croire de nous deux
Qu’un jour nous en serions aux adieux
Que plus rien ne serait jamais plus comme avant
Car je suis parti maintenant
Moi, j’ai repris la mer
Toi, tu es sur la terre
Je navigue à présent
Vers le soleil couchant
J’oublierai ton visage
A force de courage
Glissant sur l’océan
Seul, sur mon bateau blanc
Tout avait commencé sur le port
Tu regardais se lever l’aurore
La lumière du matin, je m’en souviens encore
Des reflets que l’aube colore
Je crois bien que ce jour mon départ
A pris quelques années de retard
Je ne me suis jamais senti aussi vivant
J’effacerai tout en partant
Moi, j’ai repris la mer ...
Toi, tu es sur la terre
Je navigue à présent
Vers le soleil couchant J’oublierai ton visage
A force de courage Glissant sur l’océan
Seul, sur mon bateau blanc
Je regarde en arrière
Toi, un point sur la terre
C’est tes pleurs que j’entends
Ramenés par le vent
J’oublierai ton visage
Au bout de mon naufrage
Je m’en vais pour longtemps
Seul, sur mon bateau blanc
Seul, sur mon bateau blanc
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7. |
NOSTALGIA
04:01
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NOSTALGIA
Te rappelleras-tu toujours, ami, de chaque endroit ?
De cette terre-là que l’on dénomme «Nostalgia»
Des bouts de vie ensoleillée serpentent en ma mémoire
Petits instants et grands bonheurs écrivent mon histoire
Des éclats de rire
J’apprends à grandir
Dans l’insouciance des jours à venir
Une chambre d’enfant donnant sur les toits de Paris
À ma fenêtre la pluie tombe et pourtant je souris
J’ai l’âge où je me fous du temps, d’un ciel qui s’assombrit
Mon avenir m’appartient et je le coloris
Quel est ce mystère
Toi, moi sur la terre ?
Le nez tourné vers le ciel
Je suis éternel.
Au printemps de nos vies si courtes on passe tant d’années
A vouloir tout plus qu’à l’envie, à tout accumuler
On pense le bonheur comme des biens à posséder
Mais combien de regards perdus fixés sur le passé ?
On croit tout savoir
Mais pour chaque histoire
Beaucoup trop auront si peu de mémoire
On cherche un bien-être éphémère dans des vies confortables
Mais glissent de nos mains comme toujours les grains de sable
Tourne, tourne, tourne, tourne, c’est le temps qui s’emballe
S’envolent nos destins que l’on voudrait bien convenables
On oublie sans doute
Que toujours nos routes
C’est un aller sans retour
Jusqu’au dernier jour.
Et pour ne plus penser à ce putain de temps qui court
J’irais bien refaire un tour du côté de l’amour
Revoir le vent du large sous les jupes s’engouffrer
Un soir le parfum d’une peau, des dentelles frôlées
Blotti tout contre elle
Elle était si belle
Je découvrais la vie en aquarelle
Je me souviens son regard bleu, ses cheveux en arrière
Quand elle m’est apparue un soir la démarche légère
Ma vie glissait déjà vers les pentes de notre amour
Doux souvenirs d’un temps qu’encore aujourd’hui je savoure.
Chauds les corps, la fièvre
Le goût de ses lèvres
Si tout ressemble à ces jours
Qu’ils durent toujours.
Chauds les corps, la fièvre
Le goût de ses lèvres
Si tout ressemble à ces jours
Qu’ils durent toujours.
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8. |
DIS-MOI
03:54
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DIS-MOI
Dis-moi, sais-tu pourquoi
D’incertitudes en solitudes
La vie se glisse doucement dans le tissu des habitudes ?
Et moi, qui pensais tant
M’en préserver bien à l’abri
Derrière le sentiment tenace que tout ça je l’avais compris.
Tu vois, oh je ne sais plus rien
Depuis qu’un soir j’ai vu ce soleil dans tes yeux
Aurais-je un peu moins peur des lendemains
Si, qu’importe l’endroit ou les cieux
Je pose mon corps près du tien ?
Dis-moi, sais-tu pourquoi
De tous ces projets que l’on fait
Mettons-nous aussi peu d’ardeur à vouloir les réaliser ?
Et moi qui voulais tant
Me croire tellement différent
Trop d’années se sont écoulées, qu’ai-je donc fait de tout ce temps ?
Tu vois, je ne demande rien
Sinon de retrouver cette envie d’avancer.
Saurais-je m’affranchir du quotidien
Si, puisant dans la force d’aimer
Nous avions les mêmes matins ?
Dis-moi, sais-tu pourquoi
De ces serments que l’on promet
Il en est tant que l’on oublie que l’on ne respecte jamais ?
Et moi, moi j’en ai fait
J’en ai fait tant auxquels j’ai cru
La vie est passée par-dessus et si peu y ont survécu.
Tu vois, je ne propose rien
Mais l’on doit aujourd’hui sans jurer ni mentir
Pouvoir construire à deux la même vie
Si, abrité au creux de tes bras
Tu sais me protéger de moi.
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9. |
PARTIR AVANT TOI
03:10
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PARTIR AVANT TOI
Je t'ai rencontrée adolescent
À l’âge où l'on a tout son temps
Ce temps qui m'aura fait défaut
Pour aller au bout du voyage
Mais quelque soit le paysage
Reste en moi gravé ton visage
Mon amour, ne cherche pas
Sens-tu ce souffle sur ta joue quand tu t’endors ?
Je suis là tout prêt de toi
Entends-tu cet amour qui nous rendait si fort ?
Tu m'as donné de beaux enfants
Soutenu dans tous mes tourments
Un mazet où nous nous aimions
Des vignes pour tout horizon
Ce fut la maison du bonheur
Pour toi et moi mon âme sœur
Je t'en prie ne pleure pas
Car après chaque nuit se dessine l'aurore
Mon amour, ne m'en veux pas
Mais j'ai toujours souhaité partir avant toi.
Mon amour, ne cherche pas
Sens-tu ce souffle sur ta joue quand tu t’endors ?
Je suis là tout prêt de toi
Entends-tu cet amour qui nous rendait si fort ?
Je t'en prie ne pleure pas
Car après chaque nuit se dessine l'aurore
Mon amour, ne m'en veux pas
Mais j'ai toujours souhaité partir avant toi.
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10. |
NE M'OUBLIE PAS
03:07
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NE M'OUBLIE PAS
C’est à travers le prisme de mon verre
Que je regarde le monde à l’envers
Avec le fond troublé de mon passé
On me dit courage et que tout s’efface
Mais vois-tu quoique j’y fasse
Il me reste le goût de nos baisers
Je voudrais tant te retrouver
Et que de tout ça, rien ne soit arrivé
S’il me reste un souhait
Où que tu sois, ne m’oublie pas
Tu es parti peut-être un peu trop vite
Que peut-on faire aux destinées écrites ?
Sinon se dire que c’est injuste
Et même si tout me parait de travers
Quand je regarde le monde à l’envers
Je me dis non, vraiment, ce n’est pas juste
Je voudrais tant te retrouver
Et que de tout ça, rien ne soit arrivé
S’il me reste un souhait
Où que tu sois, ne m’oublie pas
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11. |
ATTENDS-MOI
04:14
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ATTENDS-MOI
J'ai connu les vents d'hiver
À l'autre bout de la terre
Des immensités de glace
Les froids des grands espaces.
J'ai côtoyé la misère
Traversé des déserts
Le soleil, les vents qui cassent
Ont laissé quelques traces.
Partout j'ai cherché celle qui pourrait
Me donner l'envie de me poser.
Alors, attends-moi
Où que tu sois
Attends-moi
Je suis presque là.
Je me suis souvent perdu
Au bras d'une inconnue
Des visages qui s'effacent
Des souvenirs fugaces.
Ma chance était si ténue
Quand je t'ai reconnue
Tu tournes au bout de la rue
Je cours où tu as disparu.
Je t'ai cherchée à l'autre bout du monde
Je suis là dans quelques secondes.
Alors, attends-moi
Retourne-toi Attends-moi
Je viens vers toi
Attends-moi
Juste quelques pas
Attends-moi
Je suis presque là.
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Frédéric Di Pane Montpellier, France
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