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ONDES SUBTILES

by Frédéric Di Pane

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1.
JOUR DE PLUIE Toi, tu voulais me voir courir Mais moi, je ne pouvais que marcher Et comment trouver les mots pour te dire Marcher n'empêche pas d'arriver ? Quand tu regardais l'horizon Je voyais les nuages s'amonceler Je sortais de ton champ de vision J'entendais qu'au bout l'orage grondait Jour de pluie Coule l'eau sur moi Me noyer surtout pas Toi, tu voulais me voir réaliser Tout ce que jamais pour moi tu n'aurais fait J'aurais pu tout tenter, tout donner Mais tout donner n'était pas encore assez Quand je dessinais le futur Tu fermais souvent les yeux pour rêver Mais pour chaque pensée teintée d'azur Combien perdues dans les brumes du passé Jour de pluie Coule l'eau sur moi Me noyer surtout pas Jour de pluie Tombe l'eau du ciel J'attendrai le soleil
2.
JE M'ENNUIE LOIN DE TOI Encore une nuit qui s'achève J'éteins la radio du réveil Je te cherche à côté de moi, tu n'es pas là Il est six heures et je me lève Je suis étourdis de sommeil Seul assis devant mon café, j'ai un peu froid Je m'ennuie loin de toi Il me manque tes bras Je m'ennuie loin de toi Tu n'es plus contre moi Il est l'heure de prendre la route Difficile mais quoiqu'il m'en coûte Travailler pour ne plus songer et oublier Mes pensées sont à la déroute Il me faudra du temps sans doute Parait-il pour ne plus t'aimer, tout effacer Je m'ennuie loin de toi Il me manque tes bras Je m'ennuie loin de toi Tu n'es plus contre moi Mes journées me semblent si longues Comme un hiver qui se prolonge Dites-moi comment donner un sens à ma vie ? Alors vient le soir et je plonge Dans mes questions les plus profondes Que n'ai-je eu le courage de l'avoir choisie ? Je m'ennuie loin de toi Il me manque tes bras Je m'ennuie loin de toi Tu n'es plus contre moi Je m'ennuie loin de toi ...
3.
SENTIR LA TERRE J’ai éteint ma télévision Perdu toutes mes illusions J’ai vu à l’autre bout du monde Des enfants tombés sous les bombes Coupé le son de la radio J’en ai entendu un peu trop Partout la misère et la guerre Si l’homme veut vivre l’enfer Moi je préfère jusqu’ici Sentir la terre après l’orage Le bruit du vent dans les feuillages Le beau temps après les nuages Le soleil chauffer ton visage Défaire les nœuds de ton corsage Marcher pieds nus sur le rivage La mer rouler les coquillages J’ai refermé tous les journaux Finalement rien de nouveau Affamer des millions de gens Pour gagner toujours plus d’argent J’ai fermé mes yeux pour rêver Du parfum des fleurs en été Pour combien de temps de l’air pur Si l’homme détruit la nature ? Moi je préfère jusqu’ici Sentir la terre après l’orage Le bruit du vent dans les feuillages Le beau temps après les nuages Le soleil chauffer ton visage Défaire les nœuds de ton corsage Main dans la main, nos promenades La nature à l’état sauvage Moi je préfère jusqu’ici Sentir la terre après l’orage Le bruit du vent dans les feuillages Le beau temps après les nuages Le soleil chauffer ton visage Défaire les nœuds de ton corsage Marcher pieds nus sur le rivage La nature à l’état sauvage
4.
ONDES SUBTILES Revoir la mer Sentir son air Un peu comme si c’était hier Je me souviens Ces petits riens Dans le bruit des vagues côtières Le cœur léger Juste un baiser Et nous naviguons au lointain Plaisir, ivresse Tout en caresses Quand se dessine le matin Corps en exil Ondes subtiles Je suis vivant De tout ce qui me donne à croire Que s’arrête le temps Quand tout ne tient plus qu’à un souffle Si contre quand nos peaux se touchent Je suis conscient De ne plus voir en moi ce que j’étais avant Refaire le monde Boire une blonde Et refaire la route à l’envers Soupirs et songes Je vagabonde Nos âmes sondent l’univers Le tonnerre gronde Terre féconde Et soudain ma vision s’éclaire Chaleur profonde Elle m’inonde Et j’en ressens tous les mystères Corps en exil Ondes subtiles Je suis vivant De tout ce qui me donne à croire Que s’arrête le temps Quand tout ne tient plus qu’à un souffle Si contre quand nos peaux se touchent Je suis conscient De ne plus voir en moi ce que j’étais avant Corps en exil Ondes subtiles ...
5.
CORPS À CORPS Nos corps à corps en désaccord Route dont j’ai perdu les nord Solitude quand je m’endors Je n’ai que le froid qui me mord Me faudra t-il être plus fort ? Gouffre dont je côtoie le bord Qui serais-je si je m’en sors Si tu n’es plus dans mon décor ? J’ai l’âme qui flâne et s’envole Noyé dans les vapeurs d’alcool Je m’enivre et quitte le sol Le monde grouille autour de moi Mais je contemple ton absence Si la terre crie de mille voix Je n’entends plus que tes silences Et quand on me parle de foi Je leurs hurle mon incroyance Mais quand la douleur me noie Je prie pour que tout recommence Nos corps à corps par habitude Par oubli ou par lassitude De la fin est-ce le prélude Notre mort en toute quiétude ? Je n’ai pas appris ton langage Je n’ai que suivi ton sillage Je n’ai pas compris tes secrets Et le vent va tout emporter J’ai l’âme qui flâne et s’envole Noyé dans les vapeurs d’alcool Je m’enivre et quitte le sol Le monde grouille autour de moi Mais je contemple ton absence Si la terre crie de mille voix Je n’entends plus que tes silences Et quand on me parle de foi Je leurs hurle mon incroyance Mais quand la douleur me noie Je prie pour que tout recommence
6.
BATEAU BLANC 05:01
BATEAU BLANC Qui aurait pu dire qu’avec le temps Nous cesserions un jour d’être amants De cet amour là que l’on ne vit qu’une fois Qui aujourd’hui vole en éclats Qui aurait pu croire de nous deux Qu’un jour nous en serions aux adieux Que plus rien ne serait jamais plus comme avant Car je suis parti maintenant Moi, j’ai repris la mer Toi, tu es sur la terre Je navigue à présent Vers le soleil couchant J’oublierai ton visage A force de courage Glissant sur l’océan Seul, sur mon bateau blanc Tout avait commencé sur le port Tu regardais se lever l’aurore La lumière du matin, je m’en souviens encore Des reflets que l’aube colore Je crois bien que ce jour mon départ A pris quelques années de retard Je ne me suis jamais senti aussi vivant J’effacerai tout en partant Moi, j’ai repris la mer ... Toi, tu es sur la terre Je navigue à présent Vers le soleil couchant J’oublierai ton visage A force de courage Glissant sur l’océan Seul, sur mon bateau blanc Je regarde en arrière Toi, un point sur la terre C’est tes pleurs que j’entends Ramenés par le vent J’oublierai ton visage Au bout de mon naufrage Je m’en vais pour longtemps Seul, sur mon bateau blanc Seul, sur mon bateau blanc
7.
NOSTALGIA 04:01
NOSTALGIA Te rappelleras-tu toujours, ami, de chaque endroit ? De cette terre-là que l’on dénomme «Nostalgia» Des bouts de vie ensoleillée serpentent en ma mémoire Petits instants et grands bonheurs écrivent mon histoire Des éclats de rire J’apprends à grandir Dans l’insouciance des jours à venir Une chambre d’enfant donnant sur les toits de Paris À ma fenêtre la pluie tombe et pourtant je souris J’ai l’âge où je me fous du temps, d’un ciel qui s’assombrit Mon avenir m’appartient et je le coloris Quel est ce mystère Toi, moi sur la terre ? Le nez tourné vers le ciel Je suis éternel. Au printemps de nos vies si courtes on passe tant d’années A vouloir tout plus qu’à l’envie, à tout accumuler On pense le bonheur comme des biens à posséder Mais combien de regards perdus fixés sur le passé ? On croit tout savoir Mais pour chaque histoire Beaucoup trop auront si peu de mémoire On cherche un bien-être éphémère dans des vies confortables Mais glissent de nos mains comme toujours les grains de sable Tourne, tourne, tourne, tourne, c’est le temps qui s’emballe S’envolent nos destins que l’on voudrait bien convenables On oublie sans doute Que toujours nos routes C’est un aller sans retour Jusqu’au dernier jour. Et pour ne plus penser à ce putain de temps qui court J’irais bien refaire un tour du côté de l’amour Revoir le vent du large sous les jupes s’engouffrer Un soir le parfum d’une peau, des dentelles frôlées Blotti tout contre elle Elle était si belle Je découvrais la vie en aquarelle Je me souviens son regard bleu, ses cheveux en arrière Quand elle m’est apparue un soir la démarche légère Ma vie glissait déjà vers les pentes de notre amour Doux souvenirs d’un temps qu’encore aujourd’hui je savoure. Chauds les corps, la fièvre Le goût de ses lèvres Si tout ressemble à ces jours Qu’ils durent toujours. Chauds les corps, la fièvre Le goût de ses lèvres Si tout ressemble à ces jours Qu’ils durent toujours.
8.
DIS-MOI 03:54
DIS-MOI Dis-moi, sais-tu pourquoi D’incertitudes en solitudes La vie se glisse doucement dans le tissu des habitudes ? Et moi, qui pensais tant M’en préserver bien à l’abri Derrière le sentiment tenace que tout ça je l’avais compris. Tu vois, oh je ne sais plus rien Depuis qu’un soir j’ai vu ce soleil dans tes yeux Aurais-je un peu moins peur des lendemains Si, qu’importe l’endroit ou les cieux Je pose mon corps près du tien ? Dis-moi, sais-tu pourquoi De tous ces projets que l’on fait Mettons-nous aussi peu d’ardeur à vouloir les réaliser ? Et moi qui voulais tant Me croire tellement différent Trop d’années se sont écoulées, qu’ai-je donc fait de tout ce temps ? Tu vois, je ne demande rien Sinon de retrouver cette envie d’avancer. Saurais-je m’affranchir du quotidien Si, puisant dans la force d’aimer Nous avions les mêmes matins ? Dis-moi, sais-tu pourquoi De ces serments que l’on promet Il en est tant que l’on oublie que l’on ne respecte jamais ? Et moi, moi j’en ai fait J’en ai fait tant auxquels j’ai cru La vie est passée par-dessus et si peu y ont survécu. Tu vois, je ne propose rien Mais l’on doit aujourd’hui sans jurer ni mentir Pouvoir construire à deux la même vie Si, abrité au creux de tes bras Tu sais me protéger de moi.
9.
PARTIR AVANT TOI Je t'ai rencontrée adolescent À l’âge où l'on a tout son temps Ce temps qui m'aura fait défaut Pour aller au bout du voyage Mais quelque soit le paysage Reste en moi gravé ton visage Mon amour, ne cherche pas Sens-tu ce souffle sur ta joue quand tu t’endors ? Je suis là tout prêt de toi Entends-tu cet amour qui nous rendait si fort ? Tu m'as donné de beaux enfants Soutenu dans tous mes tourments Un mazet où nous nous aimions Des vignes pour tout horizon Ce fut la maison du bonheur Pour toi et moi mon âme sœur Je t'en prie ne pleure pas Car après chaque nuit se dessine l'aurore Mon amour, ne m'en veux pas Mais j'ai toujours souhaité partir avant toi. Mon amour, ne cherche pas Sens-tu ce souffle sur ta joue quand tu t’endors ? Je suis là tout prêt de toi Entends-tu cet amour qui nous rendait si fort ? Je t'en prie ne pleure pas Car après chaque nuit se dessine l'aurore Mon amour, ne m'en veux pas Mais j'ai toujours souhaité partir avant toi.
10.
NE M'OUBLIE PAS C’est à travers le prisme de mon verre Que je regarde le monde à l’envers Avec le fond troublé de mon passé On me dit courage et que tout s’efface Mais vois-tu quoique j’y fasse Il me reste le goût de nos baisers Je voudrais tant te retrouver Et que de tout ça, rien ne soit arrivé S’il me reste un souhait Où que tu sois, ne m’oublie pas Tu es parti peut-être un peu trop vite Que peut-on faire aux destinées écrites ? Sinon se dire que c’est injuste Et même si tout me parait de travers Quand je regarde le monde à l’envers Je me dis non, vraiment, ce n’est pas juste Je voudrais tant te retrouver Et que de tout ça, rien ne soit arrivé S’il me reste un souhait Où que tu sois, ne m’oublie pas
11.
ATTENDS-MOI 04:14
ATTENDS-MOI J'ai connu les vents d'hiver À l'autre bout de la terre Des immensités de glace Les froids des grands espaces. J'ai côtoyé la misère Traversé des déserts Le soleil, les vents qui cassent Ont laissé quelques traces. Partout j'ai cherché celle qui pourrait Me donner l'envie de me poser. Alors, attends-moi Où que tu sois Attends-moi Je suis presque là. Je me suis souvent perdu Au bras d'une inconnue Des visages qui s'effacent Des souvenirs fugaces. Ma chance était si ténue Quand je t'ai reconnue Tu tournes au bout de la rue Je cours où tu as disparu. Je t'ai cherchée à l'autre bout du monde Je suis là dans quelques secondes. Alors, attends-moi Retourne-toi Attends-moi Je viens vers toi Attends-moi Juste quelques pas Attends-moi Je suis presque là.

credits

released May 15, 2018

Mixage : Christophe Dubois
Mastering : ChabMastering
Photos : Cahuate Milk
Produit par Frédéric Di Pane
© 2018 Frédéric Di Pane - tous droits réservés

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Frédéric Di Pane Montpellier, France

Une guitare, un texte, puis une chanson qui raconte une histoire...

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